1. |
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Si j'étais né à la place d'un autre
Voir le jour sous une autre lumière
Et vivre plusieurs vies
À l'intérieur d'une seule
Comme les poupées russes
Maintes fois ressuscitées
Serais-je le même enfant?
Serais-je devenu le même homme?
Est-on fidèle à soi-même qu'elle que soit la donne?
Et si l'environnement agit sur la personne
Serais-je devenu pire ou meilleur en somme?
Si j'avais été grand, aurai-je crié plus fort?
Dans la peau d'un soldat aurai-je donné la mort?
Si j'avais été peintre aurai-je peint ce décor?
Je serais magicien, je nous mettrais d'accord
Si j'étais né à la place d'un autre
Voir le jour sous une autre lumière
Ou vivre plusieurs vies
À l'intérieur d'une seule
Comme les poupées russes
Maintes fois ressuscitées
Oh mon vieux (mon vieux)
Mon vieil ami (I want to rule my destiny)
Oh mon Dieu (oh my god)
Où m'as tu mis? (born in a place I had to be)
J'aurai pu naître à Dakar
Dans une vie antérieure
Côtoyer le bonheur ou finir au placard
Tout est possible
Puisque tout se joue dans ma tête
Et qu'elle est libre de penser (d'écrire et d'effacer)
Et si je vais trop loin non ne m'en voulez pas
Qui n'a jamais rêvé de vivre plusieurs fois
Juste une chanson non pas un acte de foi
Mais il est bon n'est-ce pas de délirer quelques fois
Si j'était né à la place d'un autre
Voir le jour sous une autre lumière
Ou vivre plusieurs vie
A l'intérieur d'une seule
Comme les poupées russes
Maintes fois ressuscitées
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2. |
Mali Mali
04:40
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Mali, Mali
Ils veulent mettre le pays à feu et à sang
Quand le nord est blessé le sud saigne avec lui
Ils veulent vendre le Mali comme s'ils étaient des marchants
Comme si la population n'avait que faire de lui
Ils veulent mettre le pays à feu et à sang
Quand le nord est blessé le sud saigne avec lui
Vendre le Mali comme s'ils étaient des marchants
Comme si la population n'avait que faire de lui
Espoir, tel est le graal de l'an 2000
Et des années à suivre
Nous sommes en plein dans le mille
Je rêve d'y croire
Mais l'horizon se dessine
Autour de moi la raison se décime
Il y a ceux en capitale qui trichent avec la loi
Et se demandent pourquoi là haut les autres trichent avec la foi
Ça les dépasse disent-ils, ils ne comprennent pas
Offrons leur des miroirs et demandons leur ce qu'ils voient
Le visage même de tous leurs problèmes
Et de la triche et la confusion que la politique amène
Et quand les hommes deviennent fous
Qui les poussent et les entraînent?
C'est le clientélisme et la corruption qu'ils ont mis en scène
ils veulent mettre le le pays à feu et à sang
Quand le nord est blessé le sud saigne avec lui
Ils veulent vendre le Mali comme s'ils étaient des marchants
Comme si la population n'avait que faire de lui
Ils veulent mettre le pays à feu et à sang
Quand le nord est blessé le sud saigne avec lui
Vendre le Mali comme s'ils étaient des marchants
Comme si la population n'avait que faire de lui
Mali, Mali
Et je me pose des questions car je rêve de les comprendre
Ces mouvements, ouais ces groupes que je ne parviens à entendre
La réponse je pense est dans les pages d'histoire
Au chapitre où l'occident s'est invité en Afrique noire
Ils étaient fiers
Eux et leurs certitudes
À tracer des frontières et découper des latitudes
C'est depuis lors que le mal nous on l'a nourri pour qu'il grandisse
La haine a besoin d'ennemis pour que son âme jaillisse
Etouffé, le chant des sirènes
Quand la tentation est forte
Que le courant vous entraîne
Vous savez que les sirènes sont belles
Qu'elles sont charmantes même
Mais c'est le cœur qu'elles vous prennent
Ils veulent mettre le pays à feu et à sang
Quand le nord est blessé le sud saigne avec lui
Ils veulent vendre le Mali comme s'ils étaient des marchants
Comme si la population n'avait que faire de lui
Ils veulent mettre le pays à feu et à sang
Quand le nord est blessé le sud saigne avec lui
Vendre le Mali comme s'ils étaient des marchants
Comme si la population n'avait que faire de lui
Mali, Mali
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3. |
Le Rève
06:38
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|||
J'ai fait le rêve qu'un jour peut-être mes contemporains respecteraient
La terre de leurs ancêtres pour leur bien-être
Qu'ils se projettent plus loin que ce putain de court terme
Qui tue la réflexion, pue l'ambition et les enferme
J'ai fait le rêve de vivre un monde où le pardon serait possible
L'amour ne serait pas cible et s'entendre serait facile
Plongé dans un sommeil de plomb j'ai vu en quoi diffère
Le monde tel qu'on peut le rêver de celui qui nous est offert
J'ai fait le rêve ma foi si doux et si amer à la fois
D'être le dernier survivant, la dernière des voix
Détruire, et reconstruire parce que le monde était trop laid
Devenu bête et nerveux, impossible à contrôler
J'ai fait ce rêve pour me casser de cette étrange réalité glacée
Qui m'encercle, me bouffe et m'empêche d'avancer
Si tu me suis, ferme les yeux et sur la musique viens danser
Cadencé! Tel est ce rythme qui ne t'invite qu'à penser
(Refrain)
Nunca te dejare morir, mi sueno
Si caes, yo caigo
Mirarte vivir à la luz del dia
Sobreviveme cada mañana
(bis)
Parce que je n'suis pas fou, je sais bien que la roue tourne
Que sur l'échelle d'une vie un jour le sort se retourne
Les jours ternes bientôt laisseront passer les beaux jours
Et ni la joie ni la tristesse ne peuvent durer toujours
Je survivrai à vos tornades, à vos orages
À vos tempêtes, à vos naufrages, à vos guerres d'un autre âge
Comme bon vous semble je reste debout attestant
De voir l'histoire et ses drames se conjuguer au présent
Et si la haine ou la vengeance un de ces matins me rattrape
Qu'elle me sort de mes songes, que d'un coup la vie me matraque
Ma mère, rappelle moi, quelles étaient mes convictions
Rappelle-moi d'être fidèle à mes premières impressions
Ni dieux ni diables ne m'empêcheront de croire en moi
Ne m'empêcheront de voir en toi celui qui élèvera la voix
Celui qui, dans ses prières, élèvera la foi
Car les religions ne sont que ce que les hommes décident d'en faire
(Refrain:)
Nunca te dejare morir, mi sueno
Si caes, yo caigo
Mirarte vivir à la luz del dia
Sobreviveme cada mañana
(bis)
Je vois comment les uns s'érigent en donneurs de leçons
Condamnent leurs voisins, se disent justes mais ne le sont
Car dans leur propre histoire tout est sale et torturé
Comme les villes dénaturées dans lesquelles ils aiment s'enterrer
Moi dans les villes que j'ai rêvé pas une poussière ne volait
Pas une alarme, pas un cri, que de belles nuits de belles journées
Des couleurs à la pelle, la zik et la zeb au coin des rues
Où chacun prêche sa chapelle et honore sa tribu
J'ai fait le rêve qu'un jour peut être nous utiliserons nos têtes
Quand finie sera la fête le retour à l'âge de bête
Tout pourrait être à repenser
Départ de zéro comme un exam à repasser
J'ai fait le rêve de vivre un monde où la passion serait agile
La peur serait fragile, la mort serait un jeu
Mais au lieu je trouve un monde bancal et froid
Perché sur les hauts lieux de nos tristes exploits
(Refrain:)
Nunca te dedejare morir, mi sueno
Si caes, yo caigo
Mirarte vivir à la luz del dia
Sobreviveme cada mañana
(bis)
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4. |
Hypocrites
05:04
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[Couplet 1]
Nombreux sont ceux qui parlent, nombreux sont ceux qui bousculent
Hypocrites et parasites de l'aube jusqu'au crépuscule
Quelque soit ton domaine, d'où que jaillisse ton salut
Il y aura toujours quelque haine menée par quelque jaloux
Sache qu'avec leur énergie déployée à nous ralentir
Hypocrites et parasites finiront par nous voir grandir
Car sûrs de nos valeurs, forts et fiers de nos couleurs
Nous restons debout dans l'arène comme le dernier gladiateur
[Refrain]
Où sont les parfums sucrés de l'enfance, où sont-ils passés ?
Lorsque tout était facile, qu'il n'y avait rien à penser
Mais dites moi.. Où sont les parfums sucrés ?
De l'enfance, où sont-ils passés ?
Tout ce qui était facile est devenu si fragile
[Couplet 2]
À tous ceux qui n'entendent pas laissez-moi vous le redire
La musique nous a séduit et nous sommes là pour la servir
Dans toutes les langues, pouvoir l'explorer sans limites
Car lui mettre des frontières serait vouloir l'asservir
Méfie toi de l'endroit où la confusion s'invite
Car c'est souvent de là que la confiance s'effrite
Je laisse mon âme et ma conscience me dicter ma conduite
Car les menteurs et les faux feront des bébés hypocrites
[Refrain]
[Couplet 3]
La force d'un mouvement se mesure vraiment
Lorsqu'il se présente en direct et en vivant
Qu'il déploie ses ailes puis qu'il dévoile ses plans
Qu'il ouvre grand sa gueule et fait face à ses militants
Leur destin rattrapera ceux qui tournent avec le vent
Et pris dans les eaux troubles les jaloux seront impuissants
Tant qu'il y aura des réussites, il y en aura pourtant
Leur destin rattrapera ceux qui tournent avec le vent
'Voulaient nous enterrer vivants
Hypocrites et parasites
[Refrain]
Mais dites moi.. Où sont les parfums sucrés ?
De l'enfance, où sont-ils passés ?
Lorsque tout était facile, qu'il n'y avait rien à penser
|
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5. |
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J'ai fait des pages et des pages
Noirci des cahiers
Brisé quelques mines et quelques lettres raturées
J'ai fait des pages et des pages
Noirci des cahiers
Brisé quelques mines et quelques lettres raturées
Entre les lignes, j'ai mis des lignes
Trouver le mot juste, débrouiller l'énigme
Des pages et des pages pour panser vos blessures
Pour coucher mes peines sur un lit d'écritures
Quand la nuit, seule...
M'inspire et me bouscule..
Exhorte mes sens à prendre du recul
Des millions de mots puisés dans les yeux
De la foule qui marche et danse avec les dieux
Dicte les révoltes comme elle connaît les enjeux
Ils soufflent à mes oreilles, alors mes pages font partie d'eux
Oui ces pages blanches, qui m'aident quand je flanche
Ont besoin de noircir comme la bougie de la cire
Et quand les lettres s'entremêlent
Qu'elles se suivent comme les semaines
Pour soigner les maux voici l'encre en guise de remède
Twinkle vibes
On devrait croire ce que l'on voit
Écrire ce que l'on croit
Sentir et ressentir
Vivre en donnant de la voix
Oui tout simplement être libre en étant soi
En substance voici l'esprit qui guide nos pas
Ci et la, armés de nos lettres et l'on envoie
Des pages de réflexion à remettre à l'endroit
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6. |
Les Signes
04:20
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|||
On essaie d'interpréter les signes
Pour donner du sens on voudrait deviner les lignes
Avant qu'elles ne s'écrivent
(Avant qu'elles ne s'écrivent)
Avant qu'elles ne s'écrivent
On enseigne le respect des consignes
Mais la réalité nous rattrape dès qu'on signe
Alors nos barques dérivent
(Alors nos barques dérivent)
On rame mais on dévie
[Couplet 1]
Je ne veux plus parler
De ceux qui m'ennuient et me tuent
Laissez moi planer
Quelques, mètres au-dessus
Modeler mes pensées
Mettre les bonnes phases en lumière
Un pansement sur les doutes
Une croix sur les colères
Même si
Le bleu vire au gris
Au levé du jour le soleil m'éclaire aussi
Le soleil t'éclaire aussi
J'apprécie ses éclaircies
En redemande et remercie
Je dis
Que malgré les orages
On s'attache, à voir l'horizon rose
Pas l'enfer du décor
Mais plutôt boire la vie en prose
Puisque le temps nous ait compté
Prenons le meilleur
Et si nous vieillissons
C'est que le vent nous a porté
(Nous a porté)
[Refrain]
[Solo]
[Couplet 2]
Dès lors le chemin semble long
Sur la ligne de départ
Mais chaque, jour qui passe
Nous rapproche de nos victoires
C'est voir le verre a moitié vide
Ou le prendre et le boire
Oui mais les miens avaient très soif
Alors nous buvons nos histoires
Venez voir
Laissez vos cauchemars dans leurs nuits noires
Ici l'esprit chasse les déboires
Et vous les reversent en espoir
Avec des mots
Des phases, des phrases et des bons tempos
Hors du temps pour une fois
Et la musique sur un plateau
Soufflez (x3)
Un temps pour le travail
Un autre pour la danse
C'est dans cette danse
Puisque nous sommes dans les confidences
On doit pouvoir tout oublier
(tout oublier)
[Refrain]
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7. |
Mmathma
06:04
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Permettez moi d'ouvrir une correspondance
Je vous écris cette lettre pour témoigner à distance
Je garde un œil sur vous malgré mon absence
Privé d'enveloppe charnelle présent dans vos consciences
Mahatma, tel est le nom qu'ils m'ont donné
Pour voir la justice triomphé par la paix
J'ai rêvé d'une Inde unie juste et indivisible
Indépendante et réunie d'une armée sans fusils
Naviguer sur les eaux calmes une fois passer les remous
Mêler dans l'équipage musulmans et indous
L'Angleterre elle même a fini par faire marche arrière
L'esprit repousse les barrières
Des millions pour me suivre un seul pour me stopper...
Après s'être incliné
Et malgré mon travail, et toutes les graines plantées sur mon passage
A vous voir les larmes coulent de mon nuage
Alors il pleut sur vos visages
Oui malgré mon travail, et tout les rêves laissés dans mon sillage
A vous voir les larmes coulent de mon nuage
Alors il pleut sur vos visages
J'ai passé mon tour à vous de prendre le votre
La sagesse est en vous soyez en les apôtres
A ce qu'il m'est permis de voir depuis mon vieux nuage
La route reste longue mon rêve prend de l'age
J'ai gouté aux fer de apartheid
J'y ai pris attention
Mensonges et violences tournées en institutions
Il fallait contrer ce démon... il fallait contrer ce démon
Il a fait de nous des hommes
Reste à voir ce que les hommes feront d'elle
La haine tourne toujours sur elle même
Les générations passent et les crimes d'état s'enchainent
Afrique du sud Rwanda Israël ou Sahel
Pour ne citer que ceux là le calme a quitter ces lieux là
Après mon départ ici vers l'au delà
Et malgré mon travail, et toutes les graines plantées sur mon passage
A vous voir les larmes coulent de mon nuage
Alors il pleut sur vos visages
Oui malgré mon travail, et tout les rêves laissés dans mon sillage
A vous voir les larmes coulent de mon nuage
Alors il pleut sur vos visages
Et pour la suite, ils vous faudra de la patience
Mais la force de l'âme suivez mon expérience
Dépassent la force des lames oui l'amour est une science
L'arme de reconstruction en laquelle donner sa confiance
Pour les siècles a venir je resterais votre témoin
Au dessus de vos têtes d'où je soignerais les miens...
Je joindrai les mains pour que les hommes comprennent
Que leurs destins ne fait qu'un
Que leurs dieu ne fait qu'un
Que leurs bonheurs ne fait qu'un
Quand justice et liberté sont des droits divins
Et malgré mon travail, et toutes les graines plantées sur mon passage
A vous voir les larmes coulent de mon nuage
Alors il pleut sur vos visages
Oui malgré mon travail, et tout les rêves laissés dans mon sillage
A vous voir les larmes coulent de mon nuage
Alors il pleut sur vos visages,...
Mahatma...
|
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8. |
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[Intro]
Allô !
Yes, Natty c'est comment chez toi ?
Yes, Balik, ça va ?
Donc Dakar, ça se passe ?
Cool man, on est là on s'accroche !
Chez nous c'est cool aussi mais on t'attend, quand est-ce que tu nous visites ?
Ben j'sais pas c'est un peu chaud en c'moment, visa, passeport, paperasses...
Encore ?
Beh oui !
Putain, mais ça s’arrêtera jamais !
Ah non mais ça saoul mon frère ! On fait quoi ?
T'sais quoi ? vas-y check un stylo j't'envoie un rythme !
Ouais mec ! c'est Danakil et Natty Jean oh yeah !
All right, laisse la musique traversé les frontières
[Refrain]
Ne touche pas à ma dignité
Ne touche pas à mon identité
Ne touche pas à ma personnalité
Touche pas à mes défauts mes qualités
Ne touche pas à ma dignité
Ne touche pas à mon identité
Ne touche pas à ma personnalité
Touche pas à mes défauts mes qualités
[Couplet 1 : Balik]
J’habite un monde parfait, fait de reflet et d’argent
Si tu veux mon ami tu peux y entrer maintenant
Pauvre hommes que nous sommes, Chacun s’accroche à son destin, est-ce que vous voyez ?
Vivre et faire vivre les siens, Et chez moi tu pourras travailler, il y à tout à y gagner
Argent, amour, célébrité, mais il faudra changer
[Natty]
N’abuse pas de ma mentalité
N’abuse pas de mon hospitalité
Toi retourne d’où tu viens si tu ne sais pas où aller
Moi je veux rester chez moi quand mm on est moins divisé
Je ne veux pas de bonheur déguisé et si je me bats pour garder mon intimité
C’est que la ou tu sais le système est déguisé
Je ne veux pas qu’ils m’obligent qu’ils me changent les idées
D'ailleurs il faut un visa dis moi « see » moi tu vois la galère
Moi je sens le mauvais climat, dis leurs quand même que nous sommes citoyens du monde
Ça devrait rouler puisque qu’ils disent que la terre est ronde
[Refrain]
[Couplet 2 : Balik]
Oh non tu ne m’as pas compris
J’accepte tes qualités, ainsi que l’hospitalité, Que tu ma toujours témoigné
Mais pour vivre à mes côtés, évoluer sous mes lumières
Tu devras faire le nécessaire puisse le bonheur t'éclabousser
Accepte mes conditions, tu finiras par t’accommoder
La vie est douce de mon côté, viens, mais il faudra changer
[Natty]
Moi je veux vivre simplement, partager des sentiments
Mais pas question de changements
Tout ce que tu dis est tentant
Mais j’entends trop de cris
J’entends trop de bruit
Je m’attends à ce qu’on me parle d’identité nationalité
Trop de frères déjà là-bas à qui sa fait tant de mal
Je veux bien passer là-bas, juste le temps d’une escale
Ce n’est pas grave on s’en fou on est fou et on joue
La chaleur le soleil nous on partage tout !
Je suis qui je suis et puis je ne bouge pas
Ces choix ces principes je ne les touche pas
Si il y a respect je reste et puis chacun sa destiné
On peut choisir de partir mais on ne choisit pas où on est !
[Refrain]
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9. |
L'Or Noir
04:21
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Il font exactement l'inverse de ce que le peuple en attend
Agissant comme sous le coup puissant d'un divin commandement
Foutaises
Nous sommes bien plus nombreux qu'ils ne peuvent s'y attendre
Depuis le temps que le feu brûle et que nous balayons les cendres
Et cette chaleur comme émanent directement de l'enfer
Nuits et jours nous étouffent venant nous priver de notre air
La terre est sèche
Mes cultures décèdent et nous avec
Et ce n'est pas le soleil qui nous brûle mais bien leur gaz infecte
J'ai lutté longtemps
Indéfendable empoisonneur d'enfants
L'or noir détruit chez nous tout autant que là bas
Chaque jour il rapporte de l'argent
J'ai lutté longtemps
Empoisonneur d'enfants, l'or noir détruit chez nous tout autant que là bas chaque jour il rapporte de l'argent
Eteignez les torches de feux
Émanations de gaz toxiques brûlées sous nos yeux
Mon village est mort
Les feuilles des arbres sont noires
Et dans le fleuve qui traverse l'âme en grand est sans espoir
Les flaques d'huiles ont envahi les marécages
Et celui qui ouvre sa gueule finira sa vie en cage
Voilà pourquoi je tousse et malgré tout je veux y croire
Baladé entre l'envie de vivre la force et le désespoir
J'ai lutté longtemps
Indéfendable empoisonneur d'enfants
L'or noir détruit chez nous tout autant que là bas
Chaque jour il rapporte de l'argent
J'ai lutté longtemps
Empoisonneur d'enfants, l'or noir détruit chez nous tout autant que là bas chaque jour il rapporte de l'argent
Raccourcir nos vies et feindre de ne pas le voir
Mensonges, hypocrisie contre maladies respiratoires
Rien en retour, pas d'énergie, pas une goutte, pas même l'eau courante
Est-ce que vous comprenez nos doutes?
J'attire l'œil de la planète sur ma déroute
Et des prières jours et nuits pour qu'enfin quelqu'un m'écoute
Faudra t-il que nous prenions les armes? Je le redoute, nous n'étions pas faits pour combattre
Mais nous vivrons coûte que coûte
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10. |
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11. |
Larme D'Or
05:38
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Paroles de la chanson Larmes d'or :
J 'ai eu beau m 'asseoir
Pour tout contempler
J 'ai regardé l 'eau couler
Peut-être, pouvait-elle m 'éclairer?! mais
J 'n 'ai pas tout saisi du dessin, aux contours indécis , brille, entre fantasmes et vérités
Les foules en voix qu 'on exister, ce que j 'aimerai contre ce que je sais
Le monde tel que je le rêve , et celui tel qu 'il est
Emmène moi au paradis !
Et de mes rêves n 'en garde rien !
Celui que le vent me fait vivre
Au fil de l 'eau, avec les miens
Emmène moi au paradis !
Et de mes rêves n 'en garde rien !
Celui que le ciel me fait vivre
Au fil du temps, avec les miens
J 'aurai vu passer des journées
Le nez en l 'air, l 'air alarmé
À chercher quelle était ma place dans la mêlée, pour quel rôle et avec quelle carte à jouer
M 'avait-on dessiné?!
M 'avait-on destiné?!
Mais je me suis laissé aller,laissant le sort en décider
Comme un bâton serait lancé dans le lit d 'un torrent énervé,condamné à prendre l'eau pour avancer, mais certain d'arriver
A la faveur d'un jour de pluie
Le soir où tous les vœux s 'exaucent
Quand la lueur d 'une courte nuit
Viendra illuminer la fosse, alors
J'irai verser sur ce décor, défile hanta mes yeux usés
Rivière d'argent et larmes d 'or
Pour le cicatriser!
|
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12. |
Fool On The Hill
04:01
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|||
Jour après jour, seul sur une colline L’homme au sourire insensé reste parfaitement immobile
Mais personne ne veut le connaître Ils peuvent voir que ce n’est qu’un imbécile Et il ne donne jamais de réponse
Mais l’imbécile sur la colline
voit le soleil se coucher
Et les yeux dans sa tête voient le monde tourner autour
Puits sur le
chemin, La tête dans un nuage
L’homme aux mille voix qui parle parfaitement fort
Mais personne ne l’entend jamais Ni le son qu’il semble faire Et il ne semble jamais s’en apercevoir
Mais l’imbécile sur la colline voit le soleil se coucher
Et les yeux dans sa tête voient le monde tourner autour
Et personne ne semble l’aimer
Ils peuvent dire ce qu’il
veut faire
Et il ne montre jamais ses sentiments
Mais l’insensé sur la colline voit le soleil se coucher
, Et les yeux dans sa tête voient le monde tourner,
Il ne les écoute jamais, Il sait que ce sont eux les
imbéciles,
Ils ne l’aiment pas. L’insensé sur la colline voit le soleil se coucher
Et les yeux dans sa tête voient le monde tourner autour
|
||||
13. |
Outro
03:49
|
|||
La la la la la la la (bis)
Juste en passant
Avant de vous laisser
Qui sommes-nous?
Gens de la campagne ou de la ville
D'un peu partout
Nous sommes le peuple qui s'indigne
On est là, on a lu
Et des langues se délient
Car ce qu'on trouve dans les livres
Nous éclaire, nous délivre
Comprendre qui l'on est
Pour faire sa révolution
C'est en paix que nous venons
Car c'est elle que nous voulons
Et la justice
Il faudra bien l'accorder
Faire éclater le mensonge
Captez-vous le message?
Assumées
Les erreurs qui firent de nous des insoumis
Partager le pain
Distribuer les profits
Le cœur des hommes gronde drôle de monde
Où pour se faire entendre il faut mener la fronde
Assez parlé
Maintenant il est temps de nous entendre
Assez tardé
La jeunesse est lasse de vous attendre
Assez parlé
Je dis, il va falloir nous entendre
Assez tardé
Maintenant vous devez comprendre
La politique émet les lois
Pour pouvoir les enfreindre
Mais toi et moi, devons nous y astreindre
Les règles étaient faussées
Depuis le départ
Les plus forts on tout d'abord
Voulus faire bande à part
Mais chacun porte sa famille
Plusieurs bouches à nourrir
Et des épaules à couvrir
Alors fais tourner
Après la rage vient le sommeil
L'orage tue le soleil
Tout est histoire de cycle
Les pages se renouvellent
Nous étions des enfants
Maintenant nous avons des enfants
Et la roue tourne inéluctablement
Ce qu'on transmettra se compte en milliard pas de dollars
Non des milliards d'heures de joie
La la la la la la la
(Maintenant vous devez comprendre)
(Les uns avec les autres, Danakil, 2014- Entre les lignes
Mettez vous bien
A tous ceux qui nous suivent et qui nous poussent
One love. Et à bientôt sur les routes)
|
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14. |
Danakil Paris, France
Activiste du reggae et de la musique indépendante depuis 2001, DANAKIL sillonne les routes du monde entier, délivrant des
centaines de lives brûlants qui font en grande partie le succès du groupe.
Suite à la sortie de leur dernier album « LA RUE RAISONNE » (Baco Records / Baco Distribution) en Octobre 2016, le collectif enchaîne 2 ans de tournée..
concerts: bacobooking.fr/artistes/danakil/
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